À l’échelle mondiale, les voyages et le tourisme combinés occupent une place importante parmi les activités économiques humaines en termes d’empreinte environnementale. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, ils représentent environ 8 % de l’équivalent total de dioxyde de carbone (Co2e) d’origine humaine. Si le transport est souvent pointé du doigt comme étant responsable de près de la moitié de ce chiffre, l’hébergement, notre segment, contribue à hauteur d’un pourcentage non négligeable de 6 % du total du secteur, soit près d’un demi pour cent de l’ensemble des émissions de carbone.
Le carbone est cependant loin d’être le seul type d’impact sur l’environnement causé par les voyages et le tourisme. La dégradation/perte de la biodiversité et les effets sur les communautés locales sont d’autres aspects à prendre en compte ; ils sont moins souvent mentionnés en raison de leur nature subjective et moins mesurable. Heureusement, l’évaluation des services écosystémiques est en train de devenir une science reconnue et est de plus en plus utilisée et adoptée par différents pays et métiers ; elle est appelée à devenir un outil essentiel de la gestion de la durabilité. Étant donné qu’elle tient compte de la contribution des écosystèmes aux moyens de subsistance de l’homme – y compris leurs valeurs spirituelles et de bien-être – les effets sur les communautés locales sont assez bien reflétés dans l’évaluation de l’empreinte environnementale d’une activité telle que le tourisme.
Parce que nous sommes convaincus que le tourisme est aussi un filon bénéfique direct pour les petits États insulaires isolés comme l’Ile Maurice, tant sur le plan économique que sociétal, nous restons attachés à notre activité mais pensons qu’aussi petite que soit notre micro-entreprise, il est de la plus haute importance qu’en tant que parties prenantes de l’industrie touristique, nous contribuions à sa durabilité en réduisant au mieux ses impacts négatifs.
L’élaboration d’une politique et son application permettent de fixer des objectifs, des cibles, des résultats et des méthodes de réalisation. BookMauritius Villas fait partie du programme standard Blue Oasis, une initiative de la Tourism Authority of Mauritius, conformément aux normes du Global Sustainable Tourism Council (GSTC).
L’île Maurice a un nouveau gouvernement depuis novembre 2024, avec des ambitions claires en matière de protection de l’environnement. Des actions et des politiques ambitieuses ont rapidement été prises, justifiant nos espoirs de voir un changement radical dès 2025. Le temps de l’action est imminent ; nous conservons sous le coude, nos plans initiaux prêts à être déployés lors que le contexte s’y prêtera.
BookMauritius Villas adopte et encourage les pratiques de développement durable chaque fois que c’est possible en pratique :
a. La sensibilisation des propriétaires / gestionnaires d’hébergement à l’importance et à la contribution de l’environnement naturel au succès de notre / leur entreprise.
b. Par le biais de campagnes d’information, en fournissant des preuves de la vulnérabilité et de la sensibilité d’un environnement côtier et des impacts possibles que l’activité touristique – l’hébergement en particulier – peut avoir sur eux.
c. Sensibilisation des propriétaires / gestionnaires à l’importance des services écosystémiques dans la préservation de l’environnement dans son ensemble, y compris leur contribution aux moyens de subsistance des communautés locales, qui constituent des améliorations directes et indirectes de la destination touristique.
d. Inviter les propriétaires / gestionnaires à revoir les restrictions d’accès (le cas échéant) aux plages en mettant en avant le concept de capital naturel commun que représentent les régions côtières et les paysages pittoresques.
e. Encourager les bonnes pratiques en termes d’occupation des sols, de plantation, d’infrastructures en dur et de construction afin de :
– réduire / ralentir ou si possible inverser le processus d’érosion des plages,
– réduire au mieux les impacts des ruissellements et des eaux grises,
– encourager l’inscription à un service de tri et de collecte des déchets – qui n’est pas offert par l’État, – éviter la perte d’identité en termes à la fois de sécurité et d’environnement.
– éviter la perte d’identité en termes d’architecture et de jardin,
– améliorer l’habitat naturel des espèces endémiques par des plantations et un jardinage réfléchis,
– réduire la dépendance à l’égard de la climatisation en améliorant la ventilation naturelle,
– réduire la pollution lumineuse et la consommation d’énergie par un éclairage réfléchi des jardins et l’utilisation d’interrupteurs à minuterie.
f. Calculer les émissions d’équivalent dioxyde de carbone (Co2e) des champs d’application 1 et 2 et encourager les hôtes et les propriétaires à :
– réduire la consommation d’énergie par une série de mesures adaptées,
– compenser l’empreinte carbone des hôtes par un mécanisme de compensation reconnu qui apporte un soutien financier aux opérations locales de réduction des émissions de carbone ou d’évitement des émissions, telles que les fermes solaires.
g. Soutenir les initiatives des communautés locales et favoriser les rencontres avec elles :
– en proposant des visites et des excursions locales prises en charge par des villageois proches et en les formant si nécessaire.
– favoriser l’achat local en animant un réseau « de la fourche à la fourchette ».
En attendant notre programme, je suis un membre actif de l’ONG mru2025, qui se consacre à la préservation des régions côtières de l’île Maurice.
En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées,
Bernard Cayeux
Fondateur et directeur général de BookMauritius Villas.