En raison du niveau général d’éducation et d’un taux d’emploi élevé, Maurice reste une destination relativement sûre, avec un taux de criminalité correct. Il est toutefois préférable de ne pas se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment et surtout avec une mauvaise attitude. Certaines choses peuvent être faites, d’autres non ; vous trouverez ci-dessous des informations supplémentaires qui peuvent vous aider.
Rencontrer et échanger avec des Mauriciens illuminera votre séjour ; à vrai dire, faire le contraire enlève tout le charme d’un voyage à l’île Maurice. Cependant, les relations doivent être tissées avec discernement, presque un cadre. Les différences entre les cultures, les mœurs et les coutumes font que certaines interactions, certains gestes, actions et discours ne sont pas toujours perçus comme on le souhaiterait ou comme on l’attend. Parmi les particularités des Mauriciens, deux sont importantes à retenir.
Le Mauricien prend souvent la gentillesse pour de la stupidité ou pour un signe qu’il a maintenant tous les droits. Cela peut s’accompagner d’un soupçon d’ingratitude. Par exemple, un chauffeur (de taxi ou de minibus) appelé une fois, essaiera toujours d’obtenir plus d’affaires, au point de devenir un peu « lourd ». Pour certains, les pourboires sont un « dû », au point qu’ils ne jugent pas nécessaire d’être d’abord obligeants. En fait, être serviable est honteux à leurs yeux. Plus important encore, les Mauriciens peuvent devenir « mateux » et irrespectueux à la suite d’un acte ou d’un geste généreux. (Voir ci-dessous à propos des chauffeurs de taxi). Proposez un verre à un Mauricien, il choisira le plus cher, proposez une bière, il en demandera une autre, et à partir de là, il s’adressera à vous par votre prénom.
L’autre particularité est dans le droit fil de la première et concerne la femme. Une femme trop amicale est perçue comme une femme consentante, voire invitante à une relation intime ou dans les cas les plus crus, à une relation sexuelle sur le champ. Ce problème est accru par un certain tourisme sexuel féminin qui existe bel et bien, et il ne s’agit pas que de « sugar moms ».