La brève histoire de l'Île Maurice

Histoire de l'île Maurice

Bien que courte en termes de période couverte, l’histoire de l’île Maurice n’en est pas moins riche et intéressante. En effet, en raison de sa population multiethnique, son histoire est liée à celle de nombreux peuples dans le monde.

Voici un rapide aperçu des quatre derniers siècles.
Si les événements semblent se concentrer autour des 18e et 19e siècles, c’est peut-être parce qu’il manque au pays de jeunes historiens passionnés qui recueillent quotidiennement des informations pour les soumettre au processus de maturation qui en fera, à l’avenir, des anecdotes historiques croustillantes.

Loin est notre démarche d’en faire une référence, vous êtes néanmoins invités à corriger, ou partager ici toute information ou extraits de documents ou récits qui ne méritent pas de tomber dans l’oubli et qui pourraient enrichir cette rubrique.

À partir du 10ème siècle : Les navigateurs Arabes auraient accosté l’île plusieurs fois lors d’explorations loin de leurs côtes, sans pour autant s’y installer durablement.

1500 – 1513 : La première carte ou figure une île à l’endroit où se trouve L’Ile Maurice daterait de 1502. Référencée sous son nom Arabe de Dina Harobi selon certains Dinarobin selon d’autres. Les Portugais la « re-découvrent », y font souvent escale entre 1507 et 1513. Ils nomment l’ensemble des 3 îles-soeurs (La Réunion, l’Ile Maurice et Rodrigues) Mascarenhas (Mascareignes) et nomment notre île Ilha do Cirne ( Ile du Cygne), d’après le nom de leur navire. Ils l’abandonnent par la suite.

1598 : Les navires Hollandais sillonnant l’océan pour le compte de la Compagnie des Indes Hollandaise, la découvrent s’y intéressent. Une flotte menée par les amiraux Jacques Cornelius van Neck et Wybrandt van Warwyck, déroutée par le mauvais temps, se retrouve en vue de l’Ile Maurice le 17 septembre et s’abrite dans la grande baie du sud-est qu’ils nomment de Warwyck après avoir nommé l’île Mauritius en l’honneur de Maurits Van Nassau, gouverneur de l’Etat d’Orange au Sud de l’Afrique.

À la recherche du port idéal, Hollandais, Français et Anglais hésitèrent longtemps entre le port de Warwyck au sud-est et Molukesreede (la rade aux mollusques), plus tard appelé Port-Louis.

1615 : Durant une expédition de reconnaissance, Pieter Both, alors gouverneur de la Compagnie des Indes Hollandaise, périt lors du naufrage de son bateau sur les récifs de Baie-du-Tombeau, à proximité de Port Louis. Cette montagne à la silhouette unique, portant un rocher à bout de doigt porte désormais son nom.

Montagne Pieter Both Ile Maurice

1638 : Après une utilisation sommaire de l’île pour des réparations de bateaux et pour abriter leur flotte, les premiers hollandais débarquent pour y fonder une colonie.

1639 : Adriaan van der Stel, deuxième gouverneur de l’île s’y installe avec sa femme Maria, fille d’un gouverneur Hollandais de Batavia et d’une esclave, et son fils Simon, né durant la traversée. Simon van der Stel fut le premier Mauricien « officiel ». Réussissant à cacher son métissage, il devint par la suite gouverneur du Cap; la colonie de l’apartheid par excellence.

1639 : Introduction de la canne a sucre.

1642 : 105 esclaves d’origine Malgache furent débarqués. Des esclaves d’origine Indienne et Indonésienne les avaient précédés.

1658 : les cyclones, maladies et L’insécurité causée par les esclaves marrons poussent les Hollandais à abandonner l’île.

1666 : Les Hollandais tentent une nouvelle colonisation.

1695 : Attaque du Fort Frederick Hendryk, principale installation des Hollandais, par d’ex esclaves évadés.

1706 : Deuxième attaque d’installations et habitations Hollandaises par esclaves et marrons.

1710 : Les Hollandais abandonnent l’île définitivement, après avoir détruit en grande partie les bois d’ébène, exterminé le Dodo et la tortue géante, laissant derrière eux des pousses de canne à sucre, des cocotiers, des cerfs de Java, des cochons, des canards, des rats ainsi que… des roquets (une autre particularité de Maurice).

Vestiges de la colonisation néerlandaise à Maurice

1715 : Les Français débarquent sur l’île et la nomment Isle de France.

1719 : Le roi Louis XV concède l’île à la Compagnie des Indes.

1732 : Attaque d’une garnison à Poste de Flacq par des « marrons » ayant trouvé refuge dans l’arrière pays.

1735 : Arrivée de Mahé de Labourdonnais comme gouverneur de l’île pour le compte de la Compagnie des Indes.

Le plus ancien bâtiment de l'île

1735 : Mahé de Labourdonnais décide de développer le port nord-ouest comme port principal et centre administratif. Son objectif dépassait celui d’un simple comptoir sur la route des Indes. Il voulait en faire un haut lieu et une escale technique incontournable. Il se pressa d’ériger un hôpital, une minoterie et surtout des cales de radoub et des chantiers navals. Cette vision porta ses fruits.

1736 : Fin de construction de l’hôtel du gouvernement.

1740 (Circa) : Arrivée des premiers immigrants Chinois, kidnappés et exilés de Sumatra.

1745 : Les premiers moulins à sucre pour l’exportation sont créés. Bien que la canne à sucre ait été introduite depuis 1639, elle était surtout utilisée pour la fabrication de spiritueux, très appréciés des navigateurs. La production de sucre était destinée à la consommation locale et des équipages.

1764 : La Compagnie des Indes faisant faillite, Port nord-ouest ne fait pas belle figure. Les rues boueuses étaient recouvertes de détritus et d’excréments. Les autorités devaient imposer un contrôle strict sur les bars illicites, cantines, tavernes et bordels qui faisaient bon commerce dans les quartiers de la classe moyenne. L’île est finalement restituée au roi Louis XV.

1767 : Arrivée des premiers officiers royaux, agissant comme gouverneurs. Port-Louis prend du galon. Deux noms sont à retenir : Desroches (arrivé en 1769) et surtout l’intendant Pierre Poivre à partir de 1767. Ils abattirent un travail considérable pour redresser et développer la colonie, y compris pour sa beauté ; le Jardin de Pamplemousses n’en est qu’un exemple. C’est le début d’une période faste et glorieuse. Le port connaissait une fréquentation intense des vaisseaux de toutes les nationalités qui venaient s’approvisionner et vendre leurs marchandises.

1781 : Dans une missive à sa femme lors d’une escale à Port-Louis, le général Suffren relate son étonnement : «…ce pays ramollit, il y a quantité de jolies femmes et une façon de vivre fort agréable… »

1790 : Les colons apprennent la nouvelle de la révolution Française avec 6 mois de retard. Les réactions sont mitigées.

St Louis, qui a donné son nom à Port Louis Île Maurice.

1792 : Avec l’arrivée de nombreux colons fuyant la France révolutionnaire, le melting-pot social et les objectifs et les enjeux changent. S’en suivirent les troubles civiles troubles civiles lors que Robespierre propose l’abolition de l’esclavage. La tension monte entre les rares sans-culottes, les républicains modérés et les planteurs conservateurs, sinon royalistes, ouvrant une brèche dans les relations avec le gouvernement Français.

1800 : Observant une intense activité Anglaise dans l’Océan Indien, les colons demandent protection à l’administration Napoléonienne contre les envahisseurs.

1803 : Arrivée de Decaen et création d’une force militaire. Decaen débarqua avec des idées anti-révolutionnaires, plutôt favorables aux esclavagistes et rétablit ainsi la ségrégation raciale entre les blancs et les autres qu’avait instaurée le gouverneur de Souillac avant lui, officiellement dans le but de mettre fin à la débauche parmi la classe moyenne. Il permit néanmoins aux esclaves en fuite de vivre librement et respecta leur liberté de pratiquer d’autres religions que le christianisme, telles que les religions tamoule, hindoue et musulmane.

Durant cette période, grâce aux guerres Napoléoniennes, les bateaux des nombreux pays belligérants évitent les escales au Port Napoléon, plongeant l’Ile de France dans une dépression à tous les niveaux. C’est grâce aux prises des corsaires, dont les célèbres La Buse et Robert Surcouf que la colonie a pu survivre, voire maintenir une train de vie convenable.

Grand Port à l'Ile Maurice

1806 : (Re)naissance de la ville de Mahebourg au sud-est. La question d’un port au sud-est de l’île se posait toujours et la petite bourgade initialement fondée par Mahé de Labourdonnais, connût une transformation sous le règne de Decaen. Nommée Port Impérial (révolution oblige), elle devait devenir un deuxième haut-lieu. Dans leurs efforts de réconciliation, les Anglais lui redonna le nom de Mahebourg. (Voir Blog Abécédaire de l’Ile Maurice.)

1810 : Date de la fameuse Bataille navale du Vieux Grand Port, célèbre car elle est l’unique bataille navale vaincue par les Français sur les Anglais, à la suite de laquelle les deux meneurs de la bataille, le vice-amiral Dupérré et l’amiral Willoughby, tous deux blessés, se retrouvèrent côte-à-côte dans la maison du commandant de district, transformée en hôpital pour l’occasion. Cette maison historique abrite maintenant le musée naval de l’île.

Musée de Mahébourg à l'île Maurice

Malgré cette défaite, les Anglais redonnent l’assaut, cette fois en débarquant à Cap-Malheureux et prennent possession de l’île sans défense. La capitulation eut lieu en une nuit afin de limiter les pertes en vies humaines. Les Français acceptèrent de se rendre à condition que les colons français puissent garder leurs terres, affaires, statut et culture. C’est pour cette raison que de nos jours la langue française y est toujours plus répandue que l’anglais.

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1812 : Création du Mauritius Turf Club 3ème champ de courses de chevaux au monde ; 1er de l’hémisphère sud.

1814 : Geste symbolique : les Anglais renommèrent la ville principale Port-Louis. L’île reprit aussi son nom de Mauritius.

1816 : Le 25 septembre, 1/5 de la ville de Port-Louis fut ravagée par le plus destructeur des incendies. Le quartier resta en ruines jusqu’en… 1840. Première tentative de création du premier quotidien de l’hémisphère sud.

1820 : Ouverture du 1er théâtre de l’hémisphère sud à Port Louis.

Théâtre de Port Louis à l'île Maurice

1822 : Décapitation de Ratsitatane, prince malgache révolutionnaire hostile au colonialisme, exilé à Maurice par son frère au pouvoir.

1829 : Premières arrivées des travailleurs engagés Indiens sous règne Anglais ; une tentative visant à faciliter l’abolition de l’esclavage.

1832 : Création de Le Cernéen par Adrien d’Epinay qui dut lutter pour la liberté d’expression, pour faire entendre aux autorités britanniques la voix des planteurs d’origine Française qui constituait la ploutocratie.

1835 : L’abolition de l’esclavage est enfin une réalité. Le « pire des gouverneurs Anglais », W. Nicolay craignant que les tensions sociales liées à l’abolition de l’esclavage évoluent en une révolution contre les autorités, décide d’ériger Fort Adélaïde surplombant Port-Louis du haut de La Citadelle. Les travaux prirent fin en 1835.

Citadelle Fort Adelaide à l'Ile Maurice

1837 – 38 : À l’issue d’âpres négociations le gouvernement britannique accorde une compensation financière aux planteurs dans le sillage de l’abolition de l’esclavage. La migration de travailleurs engagés ayant repris, l’île comptait 25,000 Indiens en 1838. Changeant rapidement les données démographiques, les combats pour les droits de mener une vie décente et d’obtenir le droit de vote commençèrent. Un incendie ravage 1/3 des rues St. Louis et St. Georges à Port-Louis.

1841 : Escale imprévue de Charles Baudelaire

Charles Baudelaire a séjourné à Maurice

1838 – 50 : Malgré l’abolition, les incendies, cyclones et autres calamités, Port-Louis était en ébullition et devint ce haut lieu régional dont rêvait Labourdonnais. Le marché central fût achevé en 1845. L’eau courante était propagée, la collecte des déchets était organisée, les premiers réverbères s’allumaient, des troupes théâtrales défilaient, des centaines de bateaux y faisaient escale pour vendre leurs marchandises de luxe. 385 véhicules étaient en circulation.

1846 – 51 : Un groupe important de planteurs et professionnels tentent d’introduire une certaine forme de communisme d’avant Marx et d’obtenir une réduction des inégalités entre eux-mêmes les planteurs et leurs artisans et travailleurs.

1843 : Création du quotidien La Sentinelle par Remy Ollier pour renforcer la liberté de la presse. Planteur et propriétaire comme d’Epinay, il représentait cependant la classe intellectuelle dite « de couleur ». L’opinion de La Sentinelle tranchait avec celle de Le Cernéen.

1845 : Décès de Remy Ollier à l’age de 29 ans… Le doute planait quant aux causes et circonstances de sa mort.

1856: Le premier vapeur construit à Maurice par la firme Adam & Cie prend le large à Port-Louis.

1864 : Le 23 mai, le premier train quitta la Gare Victoria à Port-Louis en direction de Mahebourg. Déces de Jacques Désiré Laval. Prêtre Français et maître spirituel des catholiques Mauriciens depuis 1841. Il a apaisé la douleur des esclaves affranchis mais toujours exclus. Pour sa bonté légendaire et son travail social, il fut béatifié par le pape Jean Paul II en 1979.

1865 : On pouvait compter jusqu’à 300 calèches à Port-Louis, tirées par les Indiens ayant renoncé au renouvellement de leur contrat avec les sucreries.

1868 : Mise au point par le Dr. Icery du procédé de raffinement du sucre de canne par la chaux vive. Suite aux nombreuses calamités, dont la peste et le choléra, avec la parution de la Malaria, l’exode vers les régions plus fraîches de l’intérieur du pays commença, signant le début de la fin de Port-Louis qui reprenait des couleurs qu’en hiver, lorsque le calendrier des courses de chevaux et le programme théâtral s’étoffaient.

1889 : Première bagarre de rues entre Hindous et Musulmans.

La mosquée Jummah à Port Louis Ile Maurice

1892 : Le cyclone le plus dévastateur qu’ait connut l’île rase la capitale et le reste de l’île. 275 Km/h de vent enregistrés avant que l’anémomètre ne soit mis hors service ; au moins 600 morts à travers l’île.

1893 : Le premier télégraphe entra en opération, reliant l’île aux Seychelles et à Zanzibar. Incendie dévastateur à La Chaussée, Port Louis.

1896 : Mauritius is visited by Mark Twain, on his round-the-world lecturing tour.

1901 : Mahatma Gandhi vient tenter de rétablir les conditions inhumaines dont la population Hindoue a à faire face.

1903 : Introduction du « pousse-pousse ».

1904 : Le premier tramway circulait.

1907 : Arrivé de Manilal Doctor, envoyé par le Mahatma Gandhi pour défendre les droits des travailleurs Indiens.

1908 : Première parution du quotidien Le Mauricien, deuxième force d’opinion des intellectuels.

1913 : Deuxième bagarre de rues entre Hindous et Musulmans. Sept morts sont à déplorer.

1922 : Premier vol d’avion à Vacoas par le major Honnet qui avait importé son appareil.

1929 : Crise économique mondiale, exacerbée à Maurice en raison du développement de la culture de la betterave à sucre en Europe.

1931 : 11 décès suite au passage d’un intense cyclone.

1933 : Les deux premiers avions venus d’outre-mer se posent à Mont-Choisy dans le nord de l’île. A leur bord, Maurice Samat et Paul Louis Lemerle. (Voir détail dans notre blog à propos de Grand-Baie.)

1934 : Création de la Roupie mauricienne.

1936 : Création du premier parti politique (travailliste.)

1937 : Première grève où les travailleurs aux champs s’opposent aux propriétaires ; l’Etat fait usage de la force pour rétablir l’ordre.

1939 – 45 : Alors que l’île Maurice est quasiment coupée du monde au point ou la famine menace, bon nombre de Mauriciens se portent volontaires ou sont mobilisés et joignent les armées alliées, notamment en Egypte. Certains franco-mauriciens rejoignent par la suite la résistance ; certains sont faits agents secrets.

1941 : Construction de l’aéroport de Plaisance pour les besoins de la RAF.

1943 : Lors d’une grève par des travailleurs aux champs qui prit une mauvaise tournure, 4 personnes furent tuées par les forces de police. Le martyre symbole de cette événement est Anjalay Coopen.

1947 : Les premiers passagers d’un vol en provenance de France débarquent à Maurice après 3 jours de voyage.

1948 : Le Parti Travailliste remporte les premières élections.

1956 : Le dernier train de passagers quitta la gare de Mahebourg en direction de Port-Louis.

1958 : Le suffrage universel réclamé par le Parti Travailliste devient réalité.

1959 : Sir Seewoosagar Ramgoolam du Parti Travailliste gagne les premières élections libres.

1960 : Les cyclones Alix suivi quelques jours après par Carol avec des vents de plus de 255 Km/h mettent le pays à genoux. 70,000 maisons détruites ; 42 morts.

1962 : Le cyclone Jenny avec des rafales de 235 Km/h, fait 14 morts.

1963 : Sir Seewoosagar Ramgoolam gagne encore, cette fois à la tête du Parti Travailliste, plaçant ainsi définitivement les Hindous au-devant de la scène politique.

1964 : Passage du cyclone Danielle. 219 Km/h 3 morts.

1965 : La Colonial office met la question de l’indépendance sur le tapis.

1967 : Les débats autour de l’Indépendance font rage. Les pros se rangent derrière le Parti Travailliste qui a mené les négociations et relève le défi ; les contres se rallient au Parti Mauricien de feu Gaetan Duval. Ce combat politique prend vite la tournure d’un combat communal entre originaires de l’Inde et les autres.

1968 : L’Ile Maurice est aux prises de conflits ethniques notamment entre « Créoles » et Musulmans. Officiellement attribués à des guerres de gangs, ces conflits étaient alimentés par des politiciens se reposant sur le communalisme en marge de l’accession à indépendance. Les Mauriciens divisés sur la question d’indépendance n’ont plus le choix. L’Indépendance est proclamée le 12 mars.

1971 : Premier assassinat politique. Azor Adélaïde est assassiné en plein jour et en pleine rue alors qu’il accompagnait le leader d’opposition d’alors, Paul Bérenger, qui était la cible.

1975 : Avec des rafales maximales enregistrées à 280 Km/h, le cyclone Gervaise fait 10 morts..

1978 : Les locaux du quotidien Le Mauricien sont incendiés par celui qui se dit être témoin d’un autre assassinat politique. C’est « L’affaire Seik Hossen ».

1979 : Le cyclone Claudette avec des rafales de 231 Km/h. 6 décès, 3,700 sans abris. Béatification de Père Laval.

1992 : Maurice acquérant le statut de République, le représentant de la Couronne d’Angleterre à Maurice, le gouverneur, devient le Président de la République.

1994 : Le cyclone Hollanda. Le premier cyclone intense depuis 1979 fait 2 morts et détruit 2,500 maisons.

1999 : Décès du chanteur / musicien Kaya en cellule policière dans des circonstances plus que suspectes. S’en suit des émeutes et un début de tension entre membres de la population dite Créole, dont Kaya était l’idole, et les Hindous, représentants des autorités tentant de contrer les accusations justifiées d’abus de pouvoir et de violence. Berger Agathe, autre artiste Rasta, est tué par les forces de l’ordre.

2002 : Le cyclone Dina, le dernier des intenses cyclones ayant frappé l’Ile Maurice avec 228 Km/h de vent et beaucoup de pluie.

2011 : Arrestation de Pravind Jugnauth, l’ancien ministre des finances et premier ministre en devenir, dans le cadre de « l’affaire Medpoint » dans laquelle il est accusé d’avoir donné son accord pour l’achat par l’état, d’une clinique privée appartenant, entre autres à sa sœur et son beau-frère.

2013 : Une pluie importante cause une inondation sévère à Port-Louis. 11 morts sont à déplorer.

2014 : Au soir de l’annonce des résultats des d’élections tenues en décembre, marquant un changement de régime, la dite maîtresse de l’ex premier ministre, Navin Ramgoolam quitte le pays avec 8 valises et s’installe en Italie.

2015 : Pravind Jugnauth, vice-premier ministre et fils du premier ministre en exercice est accusé dans le cadre de « l’affaire Medpoint. » Il a fait appel et fut acquité en Cour suprême en 2016. Un raid policier effectué à la résidence de l’ancien premier ministre, Navin Ramgoolam révèle la présence d’environ Rs. 220,000,000 (plus de 5m d’Euro), dans des coffres-forts. De l’argent liquide se trouvait aussi dans des valises.