Grand Baie est quelque part entre un village immature et une ville adulte. Son nom évoque une protection maternelle, un havre abritant des marins du monde entier ainsi qu’un important expatrié. communauté.
Lieu le plus cosmopolite de l’île Maurice, cet El-Dorado des loisirs a également adopté de nombreux Mauriciens d’autres régions, ceux au sourire commode. Un type de personnes différent des indigènes de Grand Baie dans sa version originale et leur gentille indifférence, préservant la civilité générale.
Petite et jeune, Grand-Baie regroupait quatre quartiers bien distincts. Le quartier Hindou à l’est, le quartier Musulman au sud, le quartier Créole entre les deux, au centre, et enfin le village Tamoule vers l’ouest.
Bien qu’elle soit relativement récente, ses débuts, marqués par le soleil et la paresse, font définitivement partie du passé ; Grand Baie a grandi trop vite, comme un jeune adulte qui se rend compte que l’enfance est loin derrière lui. Une indolence perdue à jamais, au nom d’une adolescence intrépide, pour le bien des affaires.
Grand Baie is a real melting-pot; saucy and spicy. Malmenée, elle accueille la plus forte concentration de boutiques, de centres commerciaux, de restaurants, de bars et de clubs. Ajoutez à la recette encore plus d’étals, de caravanes immobiles et de points de vente de nourriture sur des « tricycles » appréciés par les habitants et les touristes.
Les plages et lagons avoisinants sont parmi les plus beaux de l’île ; leur palette de bleus trônée par les îles au large. Leur beauté se révèle lors de marches le long des plages même si celles-ci sont parfois peu accessibles. On y trouve de somptueuses villas en location.
– Le débarquement et la vente de poissons frais l’après-midi, (à partir de 16h00) et l’ambiance le long de la plage principale au coucher du soleil et à l’aube.
– À côté, les marchands de gâteaux, de « pharatas » et « rotees » et leurs « tricycles ». Qu’ils aient 2, 3 ou 4 roues, ces échoppes s’appellent des « trisik » (tricycles.) Une annonce dans les journaux avait pour titre : « A vendre, tricycle à quatre roues »…
– Ces tricycles font aujourd’hui partie du paysage et du folklore de Grand Baie. Les pâtisseries salées sont toujours savoureuses, plus ou moins épicées. Seuls les habitués pourront vous dire lequel de ces marchands est le meilleur… si même il y a un car il s’agit d’un monopole quasi-familial ; 2 ou 3 des tricycles étant tenus par de différents membres d’une même famille.
– Les fruits avec ou sans sauce pimentée sont probablement une façon plus douce de goûter les spécialités locales.
– The alternatives proposed are the more recent permanent and officially authorised stalls under the trees. Some serve better food than others but they all compose the holiday atmosphere that prevails.
– Face à la mosquée, la chapelle des Saints-Anges-Gardiens. Inaugurée en 1959, elle était alors d’architecture futuriste. M. Jacques Desmarais, s’était inspiré de l’importance de la pêche pour les villageois de Grand-Baie. Elle représenterait une barque tournée vers le ciel. Sous un certain angle et malgré un rajout, elle a gardé son aspect futuriste et « volant. » Tous les vendredis elle partage volontiers son site de choix sur la mer en offrant ses espaces de parkings aux fidèles de la mosquée d’en face.
– Le temple Tamoul est ouvert aux visiteurs durant presque toute la journée, c’est sur un autre monde, quasi-irréel, que s’ouvre la porte. Initialement construit en tôle dans les années cinquante, la version en dur est souvent réaménagée et restaurée annuellement.
According to the keeper, those works are so precise that they can only be made by Indian workers. A specialised team of painters and cleaners are thus flown to Mauritius every year to repaint clean and repair the hundreds of statues and 3D ornaments carved and slotted into the concrete.
– La Plage de Mont Choisy – L’une des plus belles plages de l’île, d’ailleurs tellement appréciée qu’elle est toujours bien fréquentée en semaine, bondée en week-end. Lieu privilégié pour admirer le couchant.
Les dimanches sont très animés, bruyants et folkloriques en raison de la quantité de familles qui passent la journée, des enfants qui jouent joyeusement, des camionnettes de glaces et de leur carillon sans fin et surtout des sound systems qui jouent fort dans les voitures, symbole ultime de réussite de la société mauricienne.
À l’arrière-plan un monument en mémoire de nos aviateurs. Sur cette plaine alors moins boisée car faisant office d’hippodrome, qu’atterrirent, le 10 septembre 1933, les deux premiers avions venus d’ailleurs. À leur bord, Maurice Samat et Paul Louis Lemerle. Ils avaient décollé de l’île de la Réunion, terre natale de l’aviateur Roland Garros, qui donna son nom à aéro-club et à l’aéroport de St. Denis.
Le 10 novembre Paul Louis Lemerle refit l’exploit, cette fois en compagnie de Jean Hilly, premier mauricien à atterrir à Maurice, apportant avec eux les premières lettres « par avion ». Le trio Samat, Lemerle, Hilly devaient rallier plusieurs fois les 2 îles, jusqu’à ce que Jean Hilly lors d’un vol Maurice – Réunion, avec 2 passagers à son bord, devait s’abîmer en mer le 04 octobre 1934. Comble du mauvais sort, son ami Paul Louis Lemerle qui, voulant lui rendre hommage, décollât de la Réunion le 2 novembre 1934 pour jeter des fleurs en mer entre les deux îles, disparût lui aussi dans l’océan.
Il y a d’autres arrêts intéressants à faire à et autour de Grand-Baie, que vous découvrirez sans doute en étant attentifs et surtout en vous renseignant. Se renseigner est d’ailleurs une fin en soi car cela permet d’engager une conversation et de rencontrer les locaux qui restent l’attrait principal de la destination.